Des dos d’âne, des passages piétons surélevés, des coussins berlinois. Il existe différents types de dos d’âne que l’on peut voir, notamment dans les zones urbaines, et dont le but est d’inciter les voitures à ralentir aux endroits où il y a un risque de se faire écraser ou d’avoir un accident. Il s’agit d’une méthode simple et rapide pour réduire les accidents. À tel point que certaines villes tirent parti de cette formule et transforment ainsi certaines routes en véritable enfer pour les automobilistes.

Quels sont les différents types de ralentisseurs ?

Les ralentisseurs sont communément appelés « dos d’âne », mais ils ne se limitent pas à cette appellation. Il en existe plusieurs types, chacun correspondant à une application différente.

  • Passage à niveau avec une section surélevée pour les piétons
  • Le ralentisseur de forme trapézoïdale.
  • Les dos d’âne
  • Le coussin berlinois ou lyonnais.

Des ralentisseurs qui s’activent lorsqu’ils détectent qu’un véhicule roule à une vitesse supérieure à la vitesse légale ont été installés à plusieurs endroits. Ces dos d’âne peuvent également être activés à la demande, par exemple, sur une chaussée près de l’entrée et de la sortie d’une école. Contrairement aux dos d’âne, ces dispositifs sont moins invasifs et touchent principalement les personnes qui ne respectent pas les limitations de vitesse affichées.

Des dommages dont le coût est cher

Les dos d’âne spécifiques et trop hauts sont pratiquement impossibles à franchir sans abimer certaines parties d’une voiture. Il s’agit avant tout des pare-chocs avant, des bas de caisse et même des tuyaux d’échappement, qui sont les premiers à être endommagés. Le coût de la réparation des dégâts peut facilement dépasser plusieurs centaines d’euros. Ces dégâts seront évidemment moins importants si l’on a pris soin de freiner avant, ou si le ralentisseur est à une hauteur acceptable lorsque l’accident se produit.

Voici ce que dit la loi concernant les ralentisseurs

Les ralentisseurs routiers sont réglementés par le décret n° 94-447, qui a été publié le 27 mai 1994. La norme P98-330 de la National Fire Protection Association (NFPA) précise la hauteur maximale d’un ralentisseur de vitesse et d’un ralentisseur de type trapézoïdal.

On découvre que les ralentisseurs ne peuvent être érigés que dans les régions où la vitesse est limitée à 30 km/h, qu’ils ne doivent pas être placés aux endroits où passent plus de 3 000 véhicules par jour, et que leur hauteur ne doit pas dépasser 10 cm. (11 avec la tolérance).

Pour être efficaces, les pentes amont et arrière doivent avoir une inclinaison comprise entre 7 et 10%. Ceci concerne les dos d’âne, plus précisément les dos d’âne trapézoïdaux. En réalité, seuls un petit nombre de dos d’âne répondent réellement à ces exigences. Il suffit de se promener dans les centres-villes pour constater que les maires ne s’acquittent pas toujours de leurs responsabilités.

Quelle est la vitesse appropriée pour franchir un ralentisseur ?

La conception d’un ralentisseur doit nécessiter la capacité d’un véhicule à passer à travers un ralentisseur conforme en tout points au décret 94-447 à une vitesse d’au moins 30 km/h. À cette vitesse, il ne doit pas y avoir de dommages mécaniques aux voitures, de chocs physiques importants pour les occupants, ni de nuisances pour le voisinage (bruit, vibrations).